Mercredi dernier, le lendemain de la grève générale du 17 Janvier, d’étranges et vastes contrôles de police ont eu lieu dans les quartiers d’Athènes Kypseli et Exarcheia. Les policiers ont contrôlé 209 personnes, 22 véhicules et 15 magasins, 93 personnes sont alléguées et 18 personnes sont arrêtées. Ces arrestations sont faites pour violations des règles des lois sur les drogues, la mendicité, la prostitution et les jeux illégaux. De plus, 25 immigrés, qui n’avaient pas de papiers, sont transportés au Service des Étrangers. C’est remarquable que parmi les personnes, qui sont alléguées, étaient aussi deux volontaires qui offraient de la nourriture aux sans-abris.
Pourquoi ces contrôles ont eu lieu aux quartiers de Kypseli et Exarcheia ? D’une part, Kypseli est un des quartiers très proches du centre-ville d’Athènes, où vivent de nombreux immigrés. C’est un des quartiers où des personnes regroupées en équipes racistes se manifestent en portant l’étiquette de l’ « habitant » pour faire des complaintes en sorte que la police se présente.
De l’autre côté, Exarcheia est un quartier du centre-ville d’Athènes, où historiquement, la liberté d’opinion et la diversité de vigueur. Exarcheia est par ailleurs un quartier vivant, où plusieurs espaces et activités libres et indépendants se fonctionnent.
Ces dernières années, ce quartier est observé par la police qui se trouve toujours dans les alentours. En réalité, dernièrement, la police fait régulièrement son apparition au cœur du quartier pour impressionner et créer un climat de criminalité dans le voisinage. L’apogée de cette action de la police, donc, a eu lieu mercredi dernier. Parce que les policiers n’ont pas passé par le quartier pour démonstration mais surtout pour démontrer leur autorité, De la même manière, c’était la première fois qu’ils ont fait contrôles dans les magasins pour vérifier leurs licences de fonctionnement.
Cette opération de la police soulève beaucoup de questions sur son dispositif. Les médias dominants rapportent qu’elle était une opération pour la détection de l’arme d’un organe de sécurité, lequel est ramassé par des anarchistes pendant la manifestation de la vielle. Mais il est certain qu’il s’agit de représailles dans le cadre de la bataille atypique entre les anarchistes et la police.
De manière générale, on observe que la présence et la pratique de l’autorité dans la vie quotidienne de la ville par la police se renforce de plus en plus. Malheureusement, c’est une réalité à laquelle on pouvait s’attendre, à partir du moment où il y a des personnes d’extrême droite dans le gouvernement de coalition qui n’a pas été élu par les citoyens.
http://www.zougla.gr/page.ashx?pid=2&aid=455447&cid=4
http://athens.indymedia.org/front.php3?lang=el&article_id=1370115
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