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Posts Tagged ‘Répression’

Projection du documentaire RUINS (vostfr, 53 :30), réalisé par Zoé Mavroudi sur la criminalisation du VIH en Grèce, dans le cadre d’une campagne de désinformation, orchestrée politiquement juste avant les élections nationales de mai 2012. L’histoire d’un groupe de femmes séropositives placées en détention par la police grecque, testées de force, accusées de crimes, emprisonnées et publiquement exposées à la vindicte populaire lorsque leurs données personnelles et leurs clichés anthropométriques furent publiés dans les médias.

Les jeunes femmes sont présentées comme des prostituées étrangères véhiculant le virus HIV et une véritable chasse aux sorcières est lancée par le gouvernement, les médias et la police. Il s’avère que ces femmes, souvent en situation de détresse, ne sont ni prostituées, ni étrangères.

Le documentaire de Zoé Mavroudi présente des entrevues avec deux des femmes séropositives et leurs mères, ainsi qu’avec des médecins, des avocats, des journalistes, des universitaires et des militants qui ont fait campagne pour leur libération. Le film revient aussi sur cette loi inhumaine et raciste mise en place par Andreas Loverdos (PASOK – PS grec), retirée en mars 2013 et réinstaurée par le ministre de la santé actuel Adonis Georgiadis.

Un débat sera proposé à la fin de la projection avec la réalisatrice (par téléconférence), ainsi qu’un repas à prix libre afin d’aider le combat juridique des accusées.

Samedi 17 mai 2014, 19h
au local de la CNT, 44 rue Burdeau, 69001

 

Soirée organisée par l’Initiative des EtudiantEs et travailleurs/Es grecs/Es de Lyon, https://nouvelleshorslesmurs.wordpress.com/

 

Le documentaire est en accès libre sur le net :
http://ruins-documentary.com/en/
https://www.facebook.com/ruinsdoc, https://twitter.com/Ruins_Doc

 

Affiche Ruins

 

 

 

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propylaea-athens

Le matin du 24 avril, une pancarte géante a été accrochée rue Panepistimiou, en plein centre d’Athènes, dans le cadre des actions de solidarité avec les médias de contre-information qui ont été récemment bâillonnés par l’État grec avec l’aide du recteur de l’Université Technique Nationale d’Athènes, Simos Simopoulos. La pancarte dit : “Hausse le ton, lutte contre la censure de l’État, Athens.indymedia.org & Radio98fm.org”, et un drapeau rouge et noir a été mis sur l’immeuble à la place du drapeau national. (suite…)

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Une série d’articles préparée en fin mars par l’Initiative des étudiant/es et travailleurs/es grec/ques de Lyon faisant le point sur la situation en Grèce.

Partie A : Crise, État d’exception et rôle de l’UE

Partie B : Dégradation des conditions sociales et privatisations

Partie C : Répression et adoption de l’agenda de l’extrême droite

Partie D : Fascisme

Partie E : Résistances

Fascisme

On parle souvent de l’augmentation de la mouvance fasciste en Grèce, surtout après l’entrée du parti Aube Dorée au Parlement. On va essayer d’expliquer pourquoi une partie de plus en plus inquiétante de la société grecque soutient ce parti ainsi que le rôle qu’il joue pour le système dominant en Grèce.

A notre avis plusieurs facteurs ont contribué à ce phénomène :

  • Le déplacement des partis du centre vers l’extrême droite (comme décrit dans la section ‘Répression et adoption de l’agenda de l’extrême droite’) a conduit à la banalisation des idées de la dernière
  • Les partis pro austérité ont perdu une grande partie de leurs électeurs ; leur corruption et inefficacité ont été utilisées pour cibler le système Démocratique.
  • Parallèlement, la brutale dégradation des conditions de vie, l’imposition des mesures en continu et le manque de solutions alternatives ont conduit une partie de la société au désespoir, la désorientation et à une envie de punition du système politique à tous prix.
  • La crise économique a conduit à l’émergence des instincts les plus sombres de cette frange de la société ; instincts qui auparavant étaient dissimulés derrière, d’une part la fausse prospérité du pays, et d’autre part la dénonciation des pratiques/idées de l’extrême droite qui a suivi la fin de la dictature en 1974.

A l’encontre des déclarations du gouvernement grec, l’émergence de la mouvance fasciste dans ce contexte de crise économique joue un rôle positif à plusieurs échelles pour les dirigeants du pays. (suite…)

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Une série d’articles préparée en fin mars par l’Initiative des étudiant/es et travailleurs/es grec/ques de Lyon faisant le point sur la situation en Grèce.

Partie A : Crise, État d’exception et rôle de l’UE

Partie B : Dégradation des conditions sociales et privatisations

Partie C : Répression et adoption de l’agenda de l’extrême droite

Partie D : Fascisme

Partie E : Résistances

Répression et adoption de l’agenda de l’extrême droite

La situation qu’on vient de décrire n’est évidemment pas agréable pour la population grecque qui s’est opposée aux mesures et aux plans de privatisations sous plusieurs formes. A noter ici que pour la première fois depuis la chute de la Dictature en 1974 les deux grands partis du centre se retrouvent aussi faibles : ils arrivent à peine à deux à avoir les votes suffisants pour former un gouvernement.

Pour arriver à gouverner le pays, ils ont déplacé leurs discours et leurs politiques vers l’extrême droite ; plusieurs événements inquiétants ont été remarqués ces trois derniers années, citons ici les plus importants.

Au niveau politique on a eu l’inclusion du parti de l’extrême droite Laos au gouvernement du banquier/technocrate Papadimos et la désignation de deux ministères à ce même parti. Ces deux ministres sont ensuite passés au parti de la Nouvelle Démocratie (centre-droit, parti principal du gouvernement actuel) et l’un de deux (Makis Voridis) s’est porté récemment en faveur de la peine à mort pour des cas extrême de criminalité. Il est aussi le représentant parlementaire de la Nouvelle Démocratie… (suite…)

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Source : http://initiativegrecqueaparis.wordpress.com/

Jeudi après-midi, huitième journée de grève dans le métro athénien, le gouvernement grec a décidé la réquisition, une mesure prévue par la loi que dans des circonstances exceptionnelles telles que les fléaux, les épidémies ou les calamités ou au profit de l’armée en cas de guerre ! Cette décision a suscité un tollé syndical et politique et a été dénoncée en tant qu’autoritaire et antidémocratique : « une mesure extrême » contre le droit de grève, selon le secrétaire général de la Confédération Générale des Travailleurs Grecs (GSEE), « une mesure digne d’une junte » selon un délégué du personnel. Il est à noter que le non-respect des consignes de la réquisition se traduit automatiquement à des licenciements.

Appuyés sur une décision de justice jugeant le mouvement « illégal et abusif », le ministre du Développement, Hatzidakis, ainsi que le Premier ministre, Samaras, mènent la bataille idéologique en qualifiant les travailleurs en grève des « privilégiés » et des représentants « d’intérêts corporatistes », tout en ajoutant qu’ils ne vont tolérer aucune exception dans les mesures prévues par le troisième Mémorandum et les plans de rigueur. Au préalable, ils avaient pris soin de gonfler un peu les chiffres en faisant état de salaires moyens bruts à plus de 3.000 euros dans l’entreprise… (suite…)

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Photos d’une des arrêtées pendant son transport au commissariat

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Source : avaaz.org

Solidarity with Villa Amalias Squat – Let us Resist the Social Cannibalism

 

All of us signing this declaration of solidarity with Villa Amalias Squat are aware of the fierce attack unleashed by the Greek state on free spaces and every other expression of social/political resistance.

Villa Amalias is one of the oldest and most historical squats in Athens/Greece, well known for its multilevel presence within the radical movement, a place of creative fermentations, anti-commercial cultural activities and reference point for the building of relationships based on equality, solidarity and anti-authority.

It is not a coincidence that the Greek state has chosen this period of intensive austerity, political scandals, generalized fear and insecurity to attack those parts of society that resist the social cannibalism intensified by the unbearable economic measures and expressed by the neo-Nazis of Golden Dawn. Villa Amalias has stood for 23 years in a neighbourhood full of natives and immigrants, promoting the values of brotherhood and respect, and at the same time acting as a robust bulwark against the murdering practices of the neo-Nazi gears of Greek neo-liberalism. (suite…)

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Source Occupied London

Greek original

Nothing less than our non-negotiable position for social spaces that we support and they support us in return. Nothing other than what we say and what we do all these years in squats, in self-organised spaces, in demonstrations, at strikes and in the streets.

For this reason, the authorities that placed armed guards outside Villa Amalias could never cause us to be disappointed, to break our morale, to make us stop, to give up.

Today, January 9th, us comrades re-occupied the building of Villa Amalias under the nose of the repressive forces that were guarding it. A building linked with the history of the subversive movement for the past 22 years, but also with the ideals that it signifies for us.

From the first moment a banner was unwrapped and a PA system was set up in order to read out texts. At the same time, hundreds of people in solidarity gathered around the squat. Two hours later, and without the presence of an attorney, forces of EKAM [police’s anti-terrorist unit – the SWAT equivalent — trans.], backed by all sorts of police units plus a helicopter, raided the squat, arresting us. (suite…)

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Source : Contra Info

À 15 heures aujourd’hui, 9 janvier, après la méga-opération répressive de ce matin les flics ont encerclé le squat Skaramaga ( le bâtiment à l’angle de la rue Patision et Skaramaga). Peu de temps après les forces anti-émeutes ont réussi à ouvrir la porte et envahir le squat.

À quelques 150 mètre du squat Skaramaga, dans la court du musée archéologique, rue Patision, 200 compagnon-ne-s sont rassemblés en solidarité, appelant à ce que d’autres personnes sortent dans la rue.

On demande une diffusion maximale au sujet de l’état de siège dans lequel se trouve le centre ville d’Athènes. L’État et ses bourreaux veulent enterrer l’espace anarchiste en Grèce. Nous ne les laisserons pas faire !

SOLIDARITÉ INTERNATIONALE EXPLOSIVE !

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Déclaration du collectif du squat Skaramaga au sujet de la descente de flics :
il y a eu une descente de flics aujourd’hui (09/01) à 15h au squat Patission 61 & Skaramaga. Sept compagnon-ne-s sont à l’intérieur du bâtiment. L’opération répressive a eu lieu en forme de vengeance quelques heures après la ré-occupation de Villa Amalias et de l’occupation du siège du DIMAR, deux évènements qui ont eu pour résultat environ 150 compagnon-ne-s arrêté-e-s.
Le gouvernement tripartite, la police et le NAT (Fondation de marin marchants, qui réclame la propriété du bâtiment) sont les principaux responsables de cette attaque. Ils nous trouveront face à eux.

Pas touche aux squats ! Libération immédiate de toutes les personnes arrêtées.
 Retrait immédiat des forces de répression des squats Villa Amalias et Skaramaga !
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Dernière mise à jour :
Il y a eu un rassemblement devant le quartier général de la police sur l’avenue Alexandras, où étaient présentes autour de 1500 personnes en solidarité avec les personnes arrêtées ce matin à Villa Amalias ( ceux arrêtés lors de l’occupation du DIMAR auraient été relâchés).
Au squat Skaramaga les sept compagnon-ne-s qui étaient à l’intérieur du bâtiment au moment de l’invasion des flics ont passé des heures dans un camion de flic et ont finalement été amenés au commissariat de police d’Omonia.
Les avocats ne pouvaient pas accéder au squat et personne n’était en communication directe avec les détenus. Les flics continuaient de fouiller le bâtiment et prenaient des photos de l’intérieur et ont confisqué des ordinateurs. Les squatteurs avaient publié leurs propres archives photographiques du bâtiment afin d’expliquer rapidement leurs différentes activités, en réponse aux flics et aux médias charognards qui n’hésiteront pas à les dépeindre comme des “criminels”.

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Source : Contra Info

À 07:30 ce matin, 9 janvier 2013, des dizaines de personnes ont réoccupé le bâtiment situé entre les rues Acharnon et Heyden, connu comme le squat Villa Amalias, qui avait été expulsé le 20 décembre 2012.

De suite après la réoccupation du squat un gros contingent de flics a encerclé la zone,  balançant des lacrymos à l’intérieur. Finalement l’État a envoyé sur place les Unités de Force Répressives Antiterroristes ( EKAM) qui sont rentrés en cassant les vitres. Avec les escadrons du MAT ils ont arrêté 101 compagnon-ne-s, les transférant à GADA (quartier général de la police), sur l’Avenue Alexandras. Durant l’opération répressive les flics ont évacué les environs et ont empêché les passants et photographes de prendre des photos.

Pendant ce temps une manif solidaire spontanée est partie de la place Victoria (près de Villa Amalias) en direction de l’école Polytechnique, Exarchia.

Et presque en même temps un autre groupe de personne a occupé les bureaux du parti du DIMAR (gauche démocratique, qui est dans la coalition gouvernementale tripartite ) en solidarité avec le squat Villa Amalias, les espaces autogérés et les différentes structures qui ont été attaquées ces derniers temps(I, II)
Comme auparavant, les flics n’ont pas tardé à arriver et ont arrêté une quarantaine de personnes solidaires, les transférant aussi à GADA.

Pendant que ces lignes sont écrites (11:40 heure locale) des personnes solidaires se sont rassemblées devant le quartier général de la police, pendant que quelques 400 personnes ont décidé, suite à une assemblée d’urgence, de garder Polytechnique ouvert, où cette assemblée avait lieu, afin de pouvoir y organiser d’autres assemblées dans la journée.

De plus, un rassemblement solidaire a été convoqué sur la place Syntagma à midi et un autre devant le quartier général de la police à 18h aujourd’hui. La journée sera longue.

SOLIDARITÉ AVEC TOUTES LES PERSONNES ARRÊTÉES
FEU ET RAGE !

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source : https://athens.indymedia.org/front.php3?lang=el&article_id=1443926

 

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Une fois de plus, l’État tente de terroriser en realisant des attaques soudaines et brutales contre des espaces occupés et auto-organisés . L’occupation de Villa Amalias est logé dans le bâtiment qui se trouve entres les rues Acharnon et Heyden, depuis 22 ans. Dans ces domaines, des centaines d’événements politiques et culturels ont été organisés (concerts, représentations théâtrales, projections, etc), tandis que la culture anti-commerciale qui s’oppose à la culture de la vente et du profit, du pouvoir et de la propriété, a trouvé sa place. C’est clair maintenant, après tant d’attaques quotidiennes contre le mouvement anti-autoritaire / anarchiste, que les forces antisociales d’autoritarisme économique et politique, veulent faire taire le mouvement, limiter le débat public dans l’ordre du jour qui est déterminé uniquement par les grands médias et par les nazis, et interdire des actions auto-organisés qui commencent en dessous et en dehors des partis politiques. (suite…)

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Source: initiativegrecqueaparis.wordpress.com

Le Réseau de Solidarité et d’Information pour l’Action Antifasciste et Antirépressive en Grèce présente une … (Télé-)Réalite:

L’Aube Dorée, sa promotion par les Médias, sa collaboration avec la police et la lutte anti-fasciste en Grèce.

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Un groupe qui vise à organiser une exposition photographique des brutalités de la police grecque :#MAT1236

 

 

Police Brutality in Greece

#MAT1236 ‏@hashMAT1236 On recherche toujours des groupes ou individuels qui veulent aider à la presentation de l’exposition dans leur ville ou leur région

It is about time to expose the country through an exhibition

“Fifteen anti-fascist protesters arrested in Athens during a clash with supporters of the neo-Nazi party Golden Dawn have said they were tortured in the Attica General Police Directorate (GADA)“, The Guardian, Tuesday 9 October 2012.

“By August 2008, the Greek police had been convicted at least nine times by the European Court of Human Rights for incidents of abuse”, Global Voices Online, 12 May 2012.

Riot Cop with code number 1236 is using a young girl protester as a human shield during a demo in Athens

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Le dimanche 25 novembre, le Réseau de Solidarité et d’Information pour l’Action Antifasciste et Antirépressive en Grèce avec la CNT-Santé sociale organisent une soirée d’Information et de Solidarité pour le Combat Antifasciste et Antirépressif en Grèce.

Dans le contexte de l’actuelle crise systémique du capitalisme, qui provoque déjà une grave crise humanitaire en Grèce, la violente paupérisation de la population au profit des milieux financiers s’accompagne d’une montée en puissance des modes de gouvernance autoritaires et joue un rôle catalyseur dans une foudroyante expansion du fascisme. La répression brutale des manifestations et la chasse officielle aux migrants se trouve ainsi doublée des agissements du parti néo-nazi Aube Dorée qui, bénéficiant du soutien implicite de la police, cherche à s’imposer par l’intimidation. Les innombrables agressions contre toute personne de couleur ou apparemment d’origine étrangère, des anarchistes, des gens de gauche, des syndicalistes, des homosexuels et des Roms s’ajoutent à des expéditions punitives contre les commerces des immigrés et aux menaces de mort proférées contre tous ceux qui osent s’y opposer, qu’ils soient politiciens, journalistes, universitaires ou prélats.

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 Dans  les pays où le capitalisme prédomine, la répression alliée à l’appareil idéologique de l’État, constitue la pierre angulaire du fonctionnement de l’Etat. Pendant des périodes de crise, le fait que l’ampleur  de la répression s’aggravent semble être une réponse évidente aux luttes sociales. Ce qui semble plus intéressant de remarquer dans cette présentation est une tendance parallèle (simultanée)  de dépolitisation et de criminalisation d’une vaste gamme des pratiques politiques (grèves, manifestations, et occupations).

 A cet égard, d’un côté on constate une tendance croissante à l’attribution du caractère délictueux aux pratiques traditionnelles de revendication politiques. De l’autre, la subversion idéologique des partis les plus radicaux.

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Un texte venant des camarades de Bordeaux, présentant la société grecque et les différents mouvements qui ont eu lieu en Grèce ces 10 dernières années en focalisant sur le milieu anarchiste.

Le nouveau millénaire débute avec une étape marquante du mouvement anti-globalisation avec la manifestation énergique de Genève de 2001 et le meurtre de Carlo Giuliani. A la même période en terres helléniques, sauf en considérant les mouvements sociaux les plus radicaux (anarchistes et extrême-gauche) la société reste en sommeil, et ne sera que partiellement remuée par le meurtre de Genève.

A l’été 2002, dans l’attente des jeux olympiques de 2004, l’Etat grec, voulant se débarrasser des combattants pour la lutte révolutionnaire armée, commence les arrestations des inculpés pour collaboration avec les Brigades Révolutionnaires du « 17 novembre ».

A la fin de l’été, le ministre de l’intérieur Michalis Chrisochoidis déclare satisfait que la lutte armée en Grèce est terminée. Sa déclaration est contredite au printemps par les actions des brigades de la « Lutte Révolutionnaire » (E.A).

En 2003, deux étapes clés ont lieu : les manifestations soutenues contre la guerre en Irak et les 3 jours de mobilisation contre le rassemblement des dirigeants européens à Thessalonique. Cette mobilisation est une des plus fortes en terme de mobilisation de l’anarchisme local en collaboration avec des forces anarchistes étrangères. En réponse à ces émeutes générales, l’Etat grec arrête des dizaines de personnes et en emprisonne 7.

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Un texte issue de la soirée concernant les détenus politiques grecs à Bordeaux.

https://i0.wp.com/gr.contrainfo.espiv.net/files/2010/06/17-6-2007_-_greece_-_anarchist_solidarity_demo_to_diavata_prison_for_timo__01_.jpg

Iannis Dimitrakis

En Janvier 2006, après avoir cambriolé une banque dans le centre d’Athènes, il se trouve gravement blessé par des tirs de flics et se fait arrêter. Sa participation à l’échange de tirs n’est prouvée d’aucune sorte mais cela n’intimide pas les juges.

Il est anarchiste et s’est retourné contre le système. Il est enfermé et purge une peine de première instance déclarée de 35 ans, puis la cour d’appel la diminue à 12,5 années. Il se trouve dans les prisons de Domokos.

« En voulant résister individuellement, et ceux qui me connaissent personnellement savent que je peux être participatif, dans mon futur, je me suis fixé mes conditions et ma qualité de vie, en refusant activement le « travail », le rôle de l’unité de production et pas même d’être une roue de chariot. En voulant attaquer cette monstruosité appelée la banque, en choisissant de me tailler une route décente dans la vie, j’ai décidé de la voler. Une pratique que je considère parmi de nombreuses autres comme révolutionnaire et juste dans la revendication de son propre espace en leur sein. » Iannis Dimitrakis, prison de Korydallos, 5 juin 2006

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Info, Vidéo, Concert Rebetiko

Athénée libertaire, 7 rue du muguet, Bordeaux

17H00 Projection de morceaux choisis sur la Grèce
19H00 Concert de Rebetiko (Athènes)

PRIX LIBRE

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Marios Lollos a été opéré hier et il va très bien. Il sera bientôt de retour dans les rues pour couvrir les événements!

Source: initiative des étudiant(e)s et travailleurs(euses) grec(que)s à Paris

Athènes, le 5 avril 2012

L’Union de photo-journalistes grecs (UP-JG) dénonce les nouvelles violences policières contre les collègues qui couvraient à titre professionnel les rassemblements du 4 et du 5 avril à la place Syntagma.
Ce soir, ces agressions brutales et injustifiables ont eu comme cible le président de notre Union, Marios Lollos, qui a été hospitalisé suite à des « contusions crâniennes provoquées par une matraque (fracture-impression crânienne) et nécessitant une intervention chirurgicale » !
Nous rappelons que ce n’est pas la première fois que le président de UP-JG subit une agression pareille. Le 15 décembre 2010, il s’est fait matraqué par derrière, sur la tête, par un agent des MAT (ndtr : CRS). Le lendemain, notre Union a appelé les autorités ministérielles d’« assumer pleinement leurs responsabilités parce que nous craignons de finir par déplorer des morts » !

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source: okeanews.fr

C’est la deuxième soirée consécutive de violences envers des journalistes ou photographes. Hier déjà, la police a blessé une jeune journaliste, Rena Maniou, pendant la commémoration de la mort de Dimitris Christoulas, voir la vidéo :

(suite…)

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