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Archive for the ‘Opinions’ Category

Un texte préparé à l’occasion de la projection du documentaire Ruins, le 03/12/2014 au local de Cabiria.

 

Au printemps 2012, la Grèce traverse sa troisième année d’application des politiques d’austérité extrêmes prévues par le plan de sauvetage du pays ordonnée par le F.M.I. (Fonds monétaire international) et la B.C.E. (Banque Centrale Européenne). Les conséquences de la mise en place de ces mesures fortement antilaïques n’ont pas tardé à se manifester et à conduire le pays à une période de déstabilisation politique pendant laquelle les deux partis politiques qui se succèdent au pouvoir n’arrivent pas à acquérir le taux de votes leur permettant de former le gouvernement. C’est dans ce cadre de mécontentement social et dans un contexte pré-électorale que se tisse l’affaire de la criminalisation du VIH afin  de servir des gains politiques concrets.

La marginalisation de certains groupes sociaux (immigrant(e)s, toxicomanes, travailleuses du sexe), ainsi que l’emploi d’un discours idéologique, très chargé en émotions et faisant appel au bipôle de la santé et de la maladie (corps social sain / corps social marginal et contaminant) vise à terroriser la société, à la désorienter de ses problèmes réels, et à servir la propagande électorale.

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Etant donné que le fascisme ne se limite pas à Aube Dorée mais est également promu par des dirigeants politiques, des entrepreneurs et des éditeurs…

Etant donné que les conditions de la crise qui favorisent le fascisme nous entourent et ne sont pas derrière nous…

Etant donné que toute l’Europe s’enfonce rapidement dans l’obscurité de l’extrême-droite…

L’équipe qui a produit Debtocracy et Catastroika’s entre dans le débat avec un nouveau documentaire

Cette fois nous vous présenterons de brèves histoires inconnues du passé, du présent et du futur du fascisme et de sa relation avec les intérêts économiques de chaque époque. Nous voyagerons de l’Italie de Mussolini à la Grèce pendant l’occupation nazie, la guerre civile et la dictature; et de l’Allemagne de Hitler au fascisme moderne en Grèce et en Europe. Ce nouveau documentaire suivra les traces de Debtocracy et de Catastroika, qui décrivaient les causes de la crise de la dette, l’impact des mesures d’austérité, l’érosion de la démocratie et le bradage des richesses du pays..

Plusieurs médias indépendants, entre autres la radiotélévision nationale ERT, à présent contrôlée par ses employés, nous int déjà offfert leur soutien en tant que sponsors médias. Mais les co-producteurs de cet effort, ce sera toujours vous.

Notre troisième documentaire s’inspire et aspire à motiver les mouvements anti-fascistes en Europe, tout en demeurant une des plus grandes expériences de production indépendante dans le genre du documentaire. Encore une fois, nous refusons catégoriquement tout financement provenant de compagnies privées ou de partis politiques et ce documentaire sera diffusé sous une licence Creative Commons. Dans cet effort nous avons besoin de votre aide. Vous pouvez devenir co-producteurs à travers Paypal ou un virement sur un compte en banque. (détails ici : http://infowarproductions.com/fascisme_sa/)

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Malgré les promesses stériles du gouvernement grec d’une éventuelle sortie de la crise afin de justifier les nouvelles mesures d’austérité qui ont été mises en place pendant  l’été, la rentrée  équivaut pour les grec/que/s à une cinquième année de rupture de la toile sociale, de diminution des services publiques et de dégradation systématique de la qualité de leur vie.

Ce sentiment de mécontentement général a été exprimé depuis septembre par des manifestations, des grèves et diverses formes de lutte politique. La lutte des enseignant/e/s, notamment, qui a mobilisé une partie de la société et qui, avec le soutien des étudiant/e/s, a abouti à la fermeture de plusieurs facultés (dont certaines sont toujours fermées actuellement).

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Source : http://left.gr/news/felicitations-m-samaras-et-vous-quand-le-depart

Auteur : S. PANAGIOTIDIS

Félicitations M. Samaras! Vous les avez arrêté ces fascistes, ces criminels de l’Aube Dorée.

Mais maintenant, vous devez répondre à certaines questions. Parce qu’avant d’aborder la question pénale du fascisme, il faut se rappeler qu’il s’agit surtout d’un problème politique, et que le chemin vers le fascisme ne se trace pas tout seul:

Allez-vous renvoyer N. Dendias, Ministre de l’Ordre Public et de la Protection du Citoyen, qui a gardé pendant si longtemps dans son tiroir les éléments de 31 affaires dont sont responsables pénalement les membres de l’Aube Dorée?

Cet ministre qui savait que l’Aube Dorée était coupable des meurtres des immigrés, mais qui a attendu la mort d’un grec, pour transmettre les dossiers aux autorités de la justice? Celui qui, après les découvertes de la police sur l’affiliation au parti de l’Aube Dorée des responsables du meurtre de l’immigré de Petralona, a couvert l’affaire en annonçant simplement la découverte à leurs domiciles de documents «d’un parti politique», sans renvoyer quiconque face à la justice ? Celui qui quelques heures après le meurtre de Pavlos Fissas, a permis aux partisans de l’Aube Dorée de lancer des pierres aux manifestants antifascistes, aux côtés des forces spéciales de la police ? Celui qui endosse la responsabilité, pendant l’exercice de ses fonctions ministérielles, de l’infiltration de la police et de l’armée par l’extrême droite, en lui offrant ainsi un filet de protection? Celui qui était toujours prêt de dénoncer l’illégalité des activités de la gauche, et qui s’est tu quand l’Aube Dorée a fermé les frontières avec l’ Albanie?

Répondez nous aussi, M. Dendias : allez-vous renvoyer votre conseiller politique, F. Kranidiotis, qui se déclare «nationaliste» et sympathisant de l’ancien dictateur Metaxas, qui soutenait l’Aube Dorée en écrivant que «les hécatombes des immigrés poignardés n’existent que dans la propagande chimérique et simpliste des journalistes progressistes et dans les interventions des éclaireurs gauchistes de SYRIZA /EKM et des autres mouvements alternatifs »?

M. Samaras, allez-vous renvoyer également le Secrétaire Général du Gouvernement, T. Baltakos, qui envisageait la possibilité d’une collaboration gouvernementale entre la Nouvelle Démocratie et l’ Aube Dorée?

Allez-vous renvoyer P. Psomiadis, qui qualifiait l’Aube Dorée de « parti frère » de la Nouvelle Démocratie?

Allez-vous renvoyer D. Bakoyannis, qui qualifiait ses relations avec l’ Aube Dorée de « particulièrement courtoises »?

Allez-vous renvoyer V. Polydoras, qui certifiait que l’Aube Dorée ne constituait pas une menace pour la Démocratie?

Allez-vous renvoyer M. Voridis, qui pendant sa jeunesse ne manquait pas d’offrir des témoignages de son respect au chef de l’Aube Dorée, M. Micholialakos?

Allez-vous renvoyer A. Georgiadis qui était aussi élogieux que l’ Aube Dorée à l’égard de Metaxas, qui diffuse les livres antisémites de Plevris, en alléguant des conspirations sionistes? Celui-là même qui à l’occasion de l’incendie, provoqué par l’Aube Dorée, d’un salon de coiffure tenu par un Pakistanais et du coup de poignard contre le client grec qui a osé protester, a eu comme seule réaction au Parlement de s’interroger sur la légalité du commerce du Pakistanais, en laissant entendre qu’il s’agissait de l’application d’une juste sanction?

Allez-vous renvoyer le responsable de votre Bureau de Presse, G.Mouroutis, qui prétendait, comme l’Aube Dorée, que le but de SYRIZA était d’ «incendier» la ville d’Athènes?

Allez-vous renvoyer vos députés et vos ministres qui, à l’instar de l’Aube Dorée, déclaraient que SYRIZA soutient le terrorisme?

Mais surtout, M. Samaras…

Vous! Allez-vous vous soumettre au verdict du peuple grec? Vous, qui déclariez que notre devoir est de reconquérir nos villes grecques livrées aux immigrés, message véhiculé par l’ Aube Dorée? Vous, qui de concert toujours avec l’Aube Dorée, accusiez la Gauche de pratiquer «une idéologie terroriste»? Vous, qui après les coups criminels portés par les membres de l’Aube Dorée contre les militants du Parti Communiste à Perama, vous êtes abstenus de demander la condamnation de cet acte par le parti de la Nouvelle Démocratie!

Nous attendons de vous des réponses immédiates. Qu’elles viennent dans un délai plus court que celui qui a fallu à votre réflexion pour «comprendre» la menace du parti de l’Aube Dorée !

Traduction : Vassiliki PAPADAKI

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Source : http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/09/28/grece-le-dirigeant-du-parti-neonazi-aube-doree-a-ete-arrete_3486391_3214.html
Nikolaos Michaloliakos, chef d'Aube dorée, parti d'extrême droite grec, lors d'une conférence de presse, le 6 mai 2012.

Les autorités grecques ont frappé un grand coup, samedi 28 septembre, contre le parti néonazi Aube dorée en arrêtant son chef historique et plusieurs députés, dix jours après le meurtre d’un musicien antifasciste par un membre de ce parti. Un vaste coup de filet qui survient alors que la Grèce en crise poursuit ses négociations avec ses créditeurs et s’apprête à prendre la présidence tournante de l’Union européenne. (suite…)

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Source : http://www.liberation.fr/monde/2013/04/17/ierissos-ierissos_896938

Par MAKIS MALAFÉKAS Ecrivain
Retenez ce nom, lecteurs avides de justice sociale, de justice tout court. Retenez ce mot qui ne figure nulle part dans les reportages des médias français, citoyens d’un pays où vous devrez bientôt défendre bec et ongles les droits acquis suite à de longues décennies de sacrifices et de luttes, où vous devrez défendre vos biens publics, votre patrimoine commun, votre dignité même face à la déferlante libérale qui se dirige inexorablement vers vous.

Depuis quelque temps, un petit village reculé du nord de la Grèce, Iérissos, est devenu le symbole de la lutte contre l’expropriation des richesses naturelles du pays, planifiée dans le cadre de son présumé sauvetage. (suite…)

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Une série d’articles préparée en fin mars par l’Initiative des étudiant/es et travailleurs/es grec/ques de Lyon faisant le point sur la situation en Grèce.

Partie A : Crise, État d’exception et rôle de l’UE

Partie B : Dégradation des conditions sociales et privatisations

Partie C : Répression et adoption de l’agenda de l’extrême droite

Partie D : Fascisme

Partie E : Résistances

Résistances

Face à la situation décrite précédemment les résistances ne manquent pas et des mouvements de toutes formes se développent.

Les 25 journées de grève générale depuis 2010 ont mobilisé des centaines de milliers de manifestants et ont constitué des jours de forte contestation contre les politiques mises en place.

Le mouvement des indignés en 2011 a été pour des milliers des personnes leur premier contact avec la politique et les structures horizontales et a donné sa place à un réseau d’assemblées de quartier; ces assemblées créent de nouvelles forme de démocratie participative et se lancent dans la création de structures autogérées et d’intervention politique à l’échelle du quartier. Leurs actions se focalisent sur la défense de l’espace public, les cuisines collectives, le troc, l’antifascisme et autres.

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Une série d’articles préparée en fin mars par l’Initiative des étudiant/es et travailleurs/es grec/ques de Lyon faisant le point sur la situation en Grèce.

Partie A : Crise, État d’exception et rôle de l’UE

Partie B : Dégradation des conditions sociales et privatisations

Partie C : Répression et adoption de l’agenda de l’extrême droite

Partie D : Fascisme

Partie E : Résistances

Fascisme

On parle souvent de l’augmentation de la mouvance fasciste en Grèce, surtout après l’entrée du parti Aube Dorée au Parlement. On va essayer d’expliquer pourquoi une partie de plus en plus inquiétante de la société grecque soutient ce parti ainsi que le rôle qu’il joue pour le système dominant en Grèce.

A notre avis plusieurs facteurs ont contribué à ce phénomène :

  • Le déplacement des partis du centre vers l’extrême droite (comme décrit dans la section ‘Répression et adoption de l’agenda de l’extrême droite’) a conduit à la banalisation des idées de la dernière
  • Les partis pro austérité ont perdu une grande partie de leurs électeurs ; leur corruption et inefficacité ont été utilisées pour cibler le système Démocratique.
  • Parallèlement, la brutale dégradation des conditions de vie, l’imposition des mesures en continu et le manque de solutions alternatives ont conduit une partie de la société au désespoir, la désorientation et à une envie de punition du système politique à tous prix.
  • La crise économique a conduit à l’émergence des instincts les plus sombres de cette frange de la société ; instincts qui auparavant étaient dissimulés derrière, d’une part la fausse prospérité du pays, et d’autre part la dénonciation des pratiques/idées de l’extrême droite qui a suivi la fin de la dictature en 1974.

A l’encontre des déclarations du gouvernement grec, l’émergence de la mouvance fasciste dans ce contexte de crise économique joue un rôle positif à plusieurs échelles pour les dirigeants du pays. (suite…)

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Une série d’articles préparée en fin mars par l’Initiative des étudiant/es et travailleurs/es grec/ques de Lyon faisant le point sur la situation en Grèce.

Partie A : Crise, État d’exception et rôle de l’UE

Partie B : Dégradation des conditions sociales et privatisations

Partie C : Répression et adoption de l’agenda de l’extrême droite

Partie D : Fascisme

Partie E : Résistances

Répression et adoption de l’agenda de l’extrême droite

La situation qu’on vient de décrire n’est évidemment pas agréable pour la population grecque qui s’est opposée aux mesures et aux plans de privatisations sous plusieurs formes. A noter ici que pour la première fois depuis la chute de la Dictature en 1974 les deux grands partis du centre se retrouvent aussi faibles : ils arrivent à peine à deux à avoir les votes suffisants pour former un gouvernement.

Pour arriver à gouverner le pays, ils ont déplacé leurs discours et leurs politiques vers l’extrême droite ; plusieurs événements inquiétants ont été remarqués ces trois derniers années, citons ici les plus importants.

Au niveau politique on a eu l’inclusion du parti de l’extrême droite Laos au gouvernement du banquier/technocrate Papadimos et la désignation de deux ministères à ce même parti. Ces deux ministres sont ensuite passés au parti de la Nouvelle Démocratie (centre-droit, parti principal du gouvernement actuel) et l’un de deux (Makis Voridis) s’est porté récemment en faveur de la peine à mort pour des cas extrême de criminalité. Il est aussi le représentant parlementaire de la Nouvelle Démocratie… (suite…)

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Une série d’articles préparée en fin mars par l’Initiative des étudiant/es et travailleurs/es grec/ques de Lyon faisant le point sur la situation en Grèce.

Partie A : Crise, État d’exception et rôle de l’UE

Partie B : Dégradation des conditions sociales et privatisations

Partie C : Répression et adoption de l’agenda de l’extrême droite

Partie D : Fascisme

Partie E : Résistances

Dégradation des conditions sociales et privatisations

Une réalité aussi dure qu’inhumaine, dans laquelle les droits fondamentaux de la vie du peuple  grec sont atteints irréparablement par les conditions politiques, ne permet plus aux illusions du passé d’exister. La crise économique devient alors l’excuse idéale, venue reprendre les acquis populaires gagnés, depuis si longtemps, par les revendications sociales.

Des projets datés des précédentes années ont ainsi trouvé leur terrain d’application au prétexte de la crise, présentée comme une impasse sociale nécessitant des « sacrifices » de la part des travailleurs/es grecs/ques. Résultat, ces dernières années, une détérioration brutale des droits du travail s’effectue graduellement par tous les moyens possibles autant dans le secteur public qu’au secteur privé.  (suite…)

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Une série d’articles préparée en fin mars par l’Initiative des étudiant/es et travailleurs/es grec/ques de Lyon faisant le point sur la situation en Grèce.

Partie A : Crise, État d’exception et rôle de l’UE

Partie B : Dégradation des conditions sociales et privatisations

Partie C : Répression et adoption de l’agenda de l’extrême droite

Partie D : Fascisme

Partie E : Résistances

Crise, État d’exception et rôle de l’UE

Depuis 2008 la Grèce traverse une période de crise, crise dite économique afin de masquer sa signification profondément politique. La crise elle-même, ainsi que ses répercussions abominables ont été présentées par les politiciens et les médias comme un péril  »naturalisé », presque comme une catastrophe naturelle, imprévisible et inévitable. De même, les recettes de « sauvetage » dictées par la Troïka (F.M.I, B.C.E et U.E.) mises en place par le gouvernement grec ont été imposées comme la solution unique et inéluctable. La Grèce constituera l’espace pour la mise à l’épreuve des politiques européennes néolibérales les plus extrêmes, qui comprennent l’application de mesures d’austérité sans précédent et un projet de privatisations qui touche littéralement l’ensemble du domaine publique.

Le résultat direct est la dégradation radicale de la qualité de vie de la population .Une grande partie de la société grecque est forcée de changer et d’ajuster son comportement à la nouvelle réalité. Les citoyen-ne-s, qui pendant la période de l’abondance ont été traités par le système comme des consommateur/trices et des appareils de désir, pendant la période de crise sont surveillés et subissent constamment le contrôle social et la  »discipline » des marchés. Pour certain-e-s, la Grèce d’aujourd’hui constitue le laboratoire de fabrication de l’homme nouveau: précaire, soumis et périssable.

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Le vendredi 22 mars été prévue une projection – débat du documentaire Catastroika à l’Université Lyon 2 en présence du réalisateur Aris Chatzistefanou.

La soirée a commencé avec une présentation de la situation sociale en Grèce, préparée par l’Initiative des étudiant/es et travailleurs/es grec/ques de Lyon.
Aris Chatzistefanou a ensuite pris la parole pour introduire son documentaire.

La projection de Catastroika a été suivie par un débat intéressant sur les privatisations en Grèce et en France (le cas de la gestion de l’eau de Lyon a notamment été évoqué), ainsi que les ripostes sociales face à la crise économique et au système dominant.

Pour ceux et celles qui n’ont pas pu venir les deux documentaires de Aris Chatzistefanou sont librement accessibles ici: Catastroika , Debtocracy.

Le réalisateur a aussi donné une interview à Canut Info, disponible ici (de 10’35 à 29’30).

La caisse de soutien a été abondamment remplie par le public (environ une centaine de personnes) pour nous aider à payer les frais de déplacement du réalisateur. L’Initiative a  décidé de donner l’excédant à Aris Chatzistefanou pour l’aider à financer son nouveau documentaire qui traitera le sujet du fascisme et de son soutien par certains intérêts financiers.

 

Photo

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APTOPIX France Hollande Olympics

À Paris, le 18 février 2013

Nous, étudiants et travailleurs grecs à Paris,

Nous, citoyens animés par le désir de démocratie, de justice sociale et d’humanité, membres de différents collectifs ou militants à titre individuel,

Souhaitons attirer votre attention sur la portée de votre visite imminente en Grèce.

Le gouvernement grec poursuit une politique de démolition des droits sociaux acquis depuis des décennies et accélère la ruine économique du pays, plongeant des millions de citoyens grecs dans la détresse.

Cette entreprise néfaste, contraire aux règles parlementaires et constitutionnelles, ainsi qu’à de nombreuses décisions judiciaires de première instance ou de juridictions supérieures, s’effectue avec l’alibi de la situation d’otage dont argue ledit gouvernement et la caution d’instances étrangères – la fameuse « Troïka » : FMI, BCE et UE.

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Traduction: initiativegrecqueaparis,  source en grec: info-war.gr/

Jusque ici, tout va bien. Ce sont des phénomènes quotidiens à toutes les dictatures d’Afrique subsaharienne, sans exception, dans des pays qui se trouvent sous le contrôle du FMI. Cela arrive également aux ex-Républiques soviétiques où des groupes d’oligarques, après s’être approprié le contrôle de la fortune publique par le biais des privatisations, assassinent leurs concurrents politiques. On peut rencontrer des incidents semblables à des pays comme la Colombie où des bataillons paramilitaires meurtriers attaquent des travailleurs et des syndicalistes.

Il n’y a donc aucune raison que cela n’arrive pas, aussi, en Grèce de Samaras, de Venizelos et de Kouvelis.

Le problème – et je demande des excuses si je deviens fatigant sur ce point – est que cette histoire, qui pourrait devenir un film à Hollywood, n’est même pas affichée dans une colonne des journaux, et même pas une seconde ne lui est consacrée aux chaines de télévision.

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Voici l’histoire : Une revue, Unfollow, présente un sujet sur la contrebande de pétrole où apparaissent comme impliqués le fournisseur de la flotte américaine, D. Melissanidis, et le bien-connu et non moins fameux oligarque Sp. Latsis.

Peu de 24 heures après, le rédacteur de l’article, L. Charalampopoulos, reçoit un appel menaçant depuis les bureaux de la société de D. Melissanidis. A l’autre bout du fil, quelqu’un qui prétend être Melissanidis lui-même menace de tuer le rédacteur et sa famille et de «déchirer» le procureur qui osera s’occuper de l’affaire.

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Source: Marianne

Le principal bailleur de fonds de la planète vient d’admettre sa faute : il a gravement sous-estimé les effets néfastes des cures d’austérité qu’il préconise. «Simple erreur de calcul», dit-il, mais dont les conséquences sont dévastatrices. Or, devinez quoi : les tenants de la rigueur continuent à faire comme si de rien n’était…

L’aveu est incroyable, presque inimaginable. Quatre ans après le déclenchement de la Grande Crise qui secoue les économies occidentales avec une violence sans égale depuis 1929, l’un des plus grands économistes de la planète, en l’occurrence le directeur du département Recherche du Fonds Monétaire International, vient de publier un rapport dans lequel il avoue que le FMI – et avec lui, l’ensemble des dirigeants européens, ministres des finances, Banque centrale, Commission européenne… – ont gravement sous-estimé les effets néfastes des politiques d’austérité infligées aux Etats les plus endettés.

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Source :  New York Times Traduction : OkeaNews

Vaxevanis-KostasLa démocratie est comme une bicyclette: si vous arrêter de pédaler, vous tombez. Malheureusement, le vélo de la démocratie grecque est rompu depuis longtemps. Après l’effondrement de la junte militaire en 1974, la Grèce a seulement créé un hybride, une forme diluée de la démocratie. Vous pouvez voter, appartenir à un parti et protester. Pour l’essentiel, cependant, une petite clique exerce tout le pouvoir politique significatif.

Pour tout ce qui a été dit à propos de la crise grecque, beaucoup n’a pas été dit. La crise est devenue un champ de bataille des intérêts et des idéologies. L’enjeu est le rôle du secteur public et l’État-providence. Oui, en Grèce, nous avons un secteur  public qui ne fontionne pas ; au cours des 40 dernières années, les partis au pouvoir ont donné des emplois du gouvernement à leurs partisans, quelles que soient leurs qualifications.

Mais le vrai problème avec le secteur public est la petite élite de gens d’affaires qui vivent de l’Etat grec tout en se faisant passer pour des «entrepreneurs». Ils soudoient les politiciens pour obtenir des gros contrats du gouvernement, généralement à des prix gonflés. Ils possèdent également un grand nombre de médias du pays, et parviennent ainsi à faire en sorte que leurs actions soient silencieuses. Parfois, ils vont même jusqu’à acheter une équipe de football pour rallier un soutien populaire et protéger leurs crimes derrière la protection populaire, comme le baron de la drogue Pablo Escobar l’a fait en Colombie et le chef paramilitaire Arkan en Serbie.

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Source Occupied London

Greek original

Nothing less than our non-negotiable position for social spaces that we support and they support us in return. Nothing other than what we say and what we do all these years in squats, in self-organised spaces, in demonstrations, at strikes and in the streets.

For this reason, the authorities that placed armed guards outside Villa Amalias could never cause us to be disappointed, to break our morale, to make us stop, to give up.

Today, January 9th, us comrades re-occupied the building of Villa Amalias under the nose of the repressive forces that were guarding it. A building linked with the history of the subversive movement for the past 22 years, but also with the ideals that it signifies for us.

From the first moment a banner was unwrapped and a PA system was set up in order to read out texts. At the same time, hundreds of people in solidarity gathered around the squat. Two hours later, and without the presence of an attorney, forces of EKAM [police’s anti-terrorist unit – the SWAT equivalent — trans.], backed by all sorts of police units plus a helicopter, raided the squat, arresting us. (suite…)

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Dans le cadre du dialogue public intitulé « Qu’est ce qu’on doit faire »  qui se publie sans cesse depuis 2010 au site www.tvxs.gr des personnalités importantes sont invitées de parler sur la crise économique en Grèce et en Europe, en présentant leur point de vue personnel concernant les raisons de la crise et comment la société pourrait faire face (Toutes les réponses du débat public “Qu’est-ce qu’on doit faire” sont publiées  ici ).

Le but principal de cette initiative est d’ouvrir un dialogue au niveau européen, essayant de faire circuler les idées. Pour cela plein de personnalités et des intellectuels européens ont déjà participé exprimant leur avis ainsi que beaucoup de textes grecs ont été traduits et sont publiés en France, en Angleterre, en Espagne, en Allemagne et en Italie.
Par exemple des articles de l’écrivain Grec Yianis MAKRIDAKISet du compositeur et parolier Hainis Dimitris APOSTOLAKIS ont été publiés en France ainsi que les articles du journaliste français Jose Manuel LAMARQUE ont été publiés en Grèce.  (suite…)

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Chaque jour, on vit et on survit dans une société qui saigne à cause de la crise mondiale. Le climat devient de plus en plus obscure et les citoyennes, ayant poussé au désespoir, ont commencé de chercher la vérité et douter des structures sociales et politiques. Mais les « patrons » du réseau capitaliste international essayent de limiter les dégrées de liberté de la société en utilisant des tactiques du caractère arbitraire et des politiques autoritaires.

L’espace du journalisme grec avait reçu des attaques de ce caractère autoritaire. Spécifiquement, pendant le dernier mois des phénomènes de censure, qui déclarent l’intention de l’état de frapper l’origine de démocratie, la liberté de parole, ont eu lieu. (suite…)

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