Source : Eagainst
En écoutant les nouvelles de la Communauté d’Anthili, où, après l’assemblée populaire des habitants on a décidé que ne paye personne l´ impôt (extraordinaire mais en voie de légitimation) de la fortune inmeuble, on se rend compte de la dynamique que peuvent obtenir les pratiques de la résistance, à l´ aide de l´organisation, de l´ égalité et de la solidarité. Comme les travailleurs dans l’ aciérie grecque, dans Eleftherotypia, dans Alter, qui sont en grève, unis, contre les abus du travail, il paraît qu´ un mouvement des Communautés locales commence, qui peut mettre en doute l’application des mesures économiques et alors, les abolir – une perspective qui n’existe pas par le biais des partis bureaucratiques et des associations de la Gauche ¨fictivement¨ indignée avec les mesures d´ austérité…
Les Gaulois de la bande déssinée Astérix et Obélix et ses compagnons, comme c´ est bien connu, combattent seuls contre l´ empire romain, pour sauver leur indépendance et leur culture locale. Les Gaulois modernes ne confrontent pas des légionnaires, mais une politique concrète, qui, à l’aide de l’ analyse et des équations économiques, fonctionne en faveur de la prospérité des numéros et pas des gens. Une gorgée de la potion magique était suffisante contre les légions des Romains. Contre l’attaque du néo-libéralisme, qu’est-ce qu´on peut proposer?
1) L’autocritique consciente d’une société qui ne perçoit pas l’image vraie d’elle-même, qui s’est laissée à l’orientation des institutions d’inégalité, en contribuant à sa propre corruption et en ayant la resposabilité de son évolution. Évidemment, en parlant d’autocritique on ne se réfère pas à la logique populiste ¨ tous ensemble nous l´ avons dépensé tout¨ ou ¨la culpabilité est aux fonctionnaires pa Les médias- qui supportent les mécanismes qui font la promotion de la violence tout le temps- le pouvoir et le spectacle, forment les consciences. ¨Travaille, vote, paye, tais-toi¨, la doctrine du XXI siècle. Il y a quelques mois, la célèbre chanteuse grecque Nana Mouskouri a dit le suivant : ¨Les grecs doivent apprendre payer leurs dettes. Rien n´ est gratuit¨. Mais, même si on admet qu´ on a créé tous cette dette immense et alors, comme des citoyens bons, honnêtes et intègres, on doit faire des sacrifices et contribuer dans son règlement, c’est-à-dire, si on doit être ¨justes et conséquents avec nos obligations¨, c’est une conversation qui doit commencer, surtout, par la ¨moralité¨ du capitalisme lui-même et de ses représentants politiques. Imputer toute la responsabilité à la population entière de Grèce, en ignorant les pièges de G. A. Papandreou et des hommes d’affaires d´ Allemagne, le népotisme de Siemens et les accords d´ équipement des systèmes d´ armement d´Allemagne etc., tout cela se ressemble, au moins, à une moralité idiote et échouée.resseux¨. On se réfère à la responsabilité qui contribuera à la création de l’idéal de la société grecque moderne, caractérisée par l´ individualisme, le conservatisme, la superconsommation et le recul.
Les moqueries des citoyens par les politiques du pays ne contribuent pas à l’autocritique de la société, mais, par contre, à la culture de la peur et de la morale de la culpabilité. ¨La culpabilité de la crise est aux citoyens¨ (c’est-à-dire, ceux-ci sont les coupables) ¨et conséquemment ceux-ci doivent payer¨, on écoute tout le temps par plusieurs ¨représentants¨ du monde politique ou par les tenants du néo-libéralisme qui viennent des pays ¨modèles¨, comme l’Allemagne ou la Grande-Bretagne.
La conséquence de cette propagande n´est pas seulement la charge des frais aux citoyens, frais créés par un système structuré d’une manière qui peut créer de la crise et des sociétés instables. L’objectif direct est battre la résistance de ceux qui ne sont pas d’accord avec le cirque du Néo-libéralisme, de ceux qui croient que la démocratie n’a rien à voir avec cette oligarchie libéraliste qui nous régit et qui détermine nos vies. En faisant des recherches sur le phénomène de la dette publique et du déficit, quant à l’Union Européenne, nous voyons que, par exemple, l’indice officiel du chômage en Espagne dépasse le 21.5%. Il s’agit d’
2) La prise démocratique des décisions ¨des dessous¨, en niveau local. Des citoyens qui vivent dans le même quartier et partagent la même vie quotidienne peuvent plus facilement, grâce à la possibilité du dialogue immédiat qui existe, découvrir et partager ses espoirs en prenant ensemble les décisions et en distribuant les rôles qui concernent leur exécution. Ainsi, les décisions prises selon le modèle de la démocratie directe distribuent la responsabilité à tout le monde sans exceptions et tous agissent pour un objectif commun, avec de la solidarité et de la collaboration. Les bénéfices dans le cas de la création de plusieurs réseaux d’auto-organisation – et il n’est pas nécessaire qu’ils soient limités aux affaires d’économie alternative, mais ils peuvent être étendus à chaque activité de la vie publique – peuvent être multiples: les sociétés locales pourront, probablement, résoudre des problèmes urgents, en évitant les méthodes et les structures infirmes et inefficaces, mais à la fois elles constitueront une école de politisation, de conscience, d’autonomie, d’émancipation et conséquemment, de revendication de la conformation et des antipropositions nécessaires de la société elle-même.un pays avec une dette (comme celle de l’Irlande aussi) triple que celle de la Grèce. Malgré tout cela, la presse internationale insiste et considère la Grèce comme la source de tout le malheur. C´ est vrai que la majorité des pays du Sud souffre de dettes exorbitantes. Mais aucun de ces pays n´a présenté de mouvements comme celui du décembre de l’année 2008. Mais quelle est la position des médias européens envers l’Irlande (un pays qui, bien qu´on le présente comme un modèle à imiter, parce qu’ il constitue un¨petit état¨, malgré l’initiative privée accrue et le terrible ¨Tigre Celte¨, continue avec la dette triple, en comparaison avec la Grèce ¨socialiste¨)? Même de nos jours, l’Irlande se présente comme un modèle de récupération de l’économie [1], contrairement aux paresseux du Sud, que la seule chose qu’ils savent faire est boire d´ ouzo¨, comme il s´ écrit dans les journaux populaires. Mais quels mouvements ont présenté les irlandais tout au long de leur histoire récente? Combien de grèves se sont réalisées là-bas, à cause des mesures d’austérité, qui, parfois étaient pires que celles des gouvernements grecs? Pourquoi personne ne parle de la corruption immense du système irlandais? Parce que les irlandais ont adopté, peut-être, jusqu’à un grand point, la moralité de la culpabilité, que leurs médias promeuvent tous les jours. En outre, l’Irlande moderne n’est pas très différente aux Etats-Unis (avec les capitaux des néoconservateurs et des gouvernements impérialistes de Bush et de Clinton ¨ils ont évolué et revalorisé¨ du point de vue économique comme état). Il paraît que le conformisme a aussi transformé les têtes des irlandais, qui ont été quadrillés par la superconsommation excessive. Finalement est-ce qu´on désire ce mode de vie, une situation d’acceptation aveugle des situations, que des valeurs d’inégalité créent pour nous et nous, comme des citoyens, nous abstenons-nous? Si la réponse dans cette question est (évidemment) non, alors, tous, unis, on doit chercher la sortie.
3) La création progressive des réseaux ¨gaulois¨, c’est-à-dire, des structures multiformes d’auto-organisation et de résistance. Par exemple, avec la création de tels réseaux, la création d’une économie alternative se rend possible, avec l’échange des produits et des services entre les résidents des Communautés locales et des quartiers des zones urbaines. Il y a déjà des réseaux d’économie alternative dans plusieurs zones de Grèce. Ces réseaux peuvent être incorporés à la résistance contre les pratiques du néo-libéralisme du marché libre (ou pas libre) et saboter dans la pratique l’application des mesures économiques. Plus on participe plus activement à tels groupes, d’auto-organisation, qui ont comme but à trouver une solution sur les problèmes différents de la vie sociale (les petits problèmes mais pas du tout insignifiants de la vie quotidienne), plus rapidement nous allons dépasser les obstacles de chaque type provoqués par l’organisation bureaucratique de l’État et les mécanismes légaux de la pression, que l’État contrôle.
Mais qu´on ne se dépêche pas juger les actions de résistance, à des mesures concrètes, comme des clasistes, sans conscience politique, isolées, provisoires, fragmentaires et condamnées a priori à l’échec. Si on veut adopter une position juste envers nous-mêmes et nos positions politiques aussi, on doit, à travers notre participation, notre appui et notre action, donner de l´ haleine à ces efforts, à ces foyers des ¨gaulois¨ modernes (jusqu’au point où ils ne sont pas contrôlés par des politicards, des partis ou des associations),avec notre désir d’offrir, de rejeter l’individualisme et d’agir tous ensemble de manière autonome et avec de la solidadité, comme si tout cela était la potion magique, l’action ne sera pas le résultat d´ une théorie ou d´ une idéologie déjà donnée et coriace, mais le résultat des conversations politiques. On arrive ainsi à la création d’un mouvement nouveau, plus organisé, plus multidisciplinaire et plus prometteur que le mouvement des Indignés de l´an 2011!
[1] Malgré l’ appréciation que l’économie irlandaise se rétablit chaque jour, de plus en plus, parce que les irlandais¨ne sont pas comme les paresseux du Sud qui ont perdu la moralité du travail et ils ne savent que manifester et faire des scènes¨. (En réalité, c´est parce que les irlandais étaient très disciplinés et obéissants aux ordres des chefs). Mais cette récupération est fausse. C’est-à-dire, une fois encore on voit les numéros et les statistiques en voie de développement et en prospérité. Mais les citoyens sont obligés de chercher leur chance en Australie, au Canada et aux Etats-Unis, le numéro de personnes sans abri augmente, comme la transformation d’une grande partie de la population en personnes marginales aussi. Ceci se passe dans un pays où les gens savent exécuter des ordres sans protester et ils ne manifestent pas leur rage contre le système et les institutions, mais ils boivent de la bière Guinness et ils se poignardent pour des raisons insignifiantes, sans chercher des sorties démocratiques.
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