Le 10 janvier 2012, un groupe de 25 solidaires de l’affaire de « Lutte Révolutionnaire » ont réalisé une intervention à la radio « Flash » et ont demandé d’émettre un CD d’une durée d’une heure et demie, qui contenait des lettres écrites par les inculpés dans cette affaire.
La « Lutte Révolutionnaire » est une organisation qui est accusée d’avoir organisé et participé à des actions terroristes de 2003 à 2010, quand la police a arrêté six personnes accusés de participer à l’organisation, dont le procès est actuellement en cours. Alors, les solidaires, qui sont intervenus à la radio, sont arrêtés par dizaines de policiers qui sont arrivés sur place, alors que ni l’administration de la radio ni les journalistes ne les ont appelé. Ensuite, les personnes arrêtées ont été transporté au siège de la police (GADA).
Plus de cent personnes se sont rassemblé, en dehors de GADA pour exprimer leur solidarité. Il faut mentionner que les flics sont intervenus sur la décision de deux procureurs qui ont accusé les 25 solidaires, pour le délit d’ « incitation à la violence ».
Donc, une fois de plus, on fait face au fait que le gouvernement considère les organisations telles que « Lutte Révolutionnaire » comme terroristes et estime que la solidarité à eux est une « incitation à la violence ». Puis on fait face à la grande question à savoir si les citoyens peuvent exprimer leur opinion en public sans avoir le danger d’être accusé d’actions terroristes.
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