Newsletter du comité de solidarité aux 300 grevistes de la faim, suite à l’arrestation de 2 étudiantes solidaires.
Tout indique que le gouvernement a décidé de confronter la grève de la faim des 300 immigrés avec la répression policière. Puisque la lutte n’est brisée, ni par les privations, ni par la campagne de diffamation, le gouvernement a maintenant recours à la violence étatique. Dès le matin nous reçevons la rumeur, venue « d’en haut », que les grévistes de la faim seraient menacés d’expulsion s’ils n’acceptaient pas la proposition du gouvernement d’une régularisation semestrielle renouvelable une fois. Et pour ne pas en rester aux mots, deux étudiantes solidaires qui accompagnaient des grévistes hospitalisés ont été arrêtées aujourd’hui à l’hôpital ‘Croix-Rouge’ . Avant ça, le directeur de la Clinique de Pathologie Anthonis Zacharov avait ordonné de laisser de la nourriture sur les tables des grévistes hospitalisés. Les grévistes ont refusés de se nourir et les deux étudiantes solidaires ont dénoncé ce type de pratique médical comme étant une torture en précisant que cela rappellait les jours noirs ‘des médecins de Vintela’.
De notre côté, nous n’avons que deux choses à dire :
Premièrement, les choix émergents du gouvernement ouvre la porte des abysses. Deuxièmement, la répression ne nous fait pas peur et ne fera plier personne.
La lutte se poursuivra jusqu’à la victoire finale.
Libération immédiate des personnes arrêtées – Victoire aux 300 immigrés grévistes de la faim!
*Les deux étudiantes solidaires ont été acquittées le vendredi (11/03/2011).
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